
Tour du Cervin 2007
Six jours de randonnée physique

Cervin 2007
Le tour du Cervin se fait en général en 8 jours mais nous devions le boucler en 6 jours et c'est pour cette raison que nous avons pris le train à Zermat pour rejoindre St Niklaus. De plus nous n'avons pas fait étape à Gruben mais nous avons logé au refuge de Trutmannhütte.
Nous sommes donc partis le samedi 1er septembre de Zinal pour y revenir le jeudi 6 septembre.
Six jours de randonnée physique pour six vallées à traverser et sept cols à gravir.
Dénivelée à l'aide de l'énergie musculaire: positive 7415 m, négative 7902 m, total 15317m.
Départ et arrivée à Zinal au pied de la Couronne Impériale.
1er septembre Zinal alt.1670 - Arolla alt. 2006 Dénivelée + 1090 m - 2050 m.
A 7h30 par une fraîche matinée nous quittons l'auberge Alpina par la ruelle du vieux Zinal. Les chalets rustiques en mélèze patiné par les ans sont harmonieusement fleurs. Quelques greniers typiques subsistent, posés sur pilotis surmontés d'une pierre plate sur lesquels repose toute la structure en bois. Les pierres plates empêchent les rongeurs d'atteindre les réserves de céréales.
Avec le téléphérique nous gagnons huit cents mètres de dénivelée. La Navisence qui coule dans la vallée semble immobile.Au restaurant de Sorebois le soleil est au rendez-vous et l'extrémité sud de la vallée est plongée dans la brume. Montée à travers l'alpage et les remontées mécaniques pour atteindre le col de Sorebois (2835 m) d'où détalent des chamois.La Couronne Impériale qui surplombe Zinal émerge de la masse cotonneuse sur laquelle elle semble posée avec délicatesse. Le Weisshorn, le Zinalhorn et la Dent Blanche dessinent la ligne d'horizon.
Le Val de Moiry est quant à lui sous le soleil. Le lac artificiel (2250 m) du même nom est d'une belle couleur émeraude dans la partie ensoleillée et d'un gris bleuté dans l'ombre. Dans l'alpage de Torrent, le glacier de Moiry et son lac au fond de la vallée offrent un panorama qui fait oublier la rude montée. Peu après le lac des Autannes, la pelouse alpine disparaît et c'est par un pierrier que le col de Torrent (2916 m) est atteint.Nous abandonnons le Val d'Anniviers et basculons dans le Val d'Héren. La longue descente d'une dénivelée de 1466 m vers Les Haudères nous attend. Calvaire pour les genoux de Joseph. Le Grand Cornier et la Dent Blanche nous toisent. Vers le sud, le plateau d'Héren et la tête de Valpelline, au pied du haut glacier de la Tsa de Tsan, jouent à cache-cache avec les nuages. Dans la traversée de l'alpage verdoyant de Béplan le tintamarre des clarines, d'un important troupeau de vache d'héren, nous accompagne un long moment. En passant par La Sage et une forêt de mélèzes, nous rejoignons Les Haudères cinq minutes avant l'arrivée du car postal pour Arolla.
Une bonne série
d'étirements avant la douche au dortoir de l'hôtel du glacier à Arolla remet la
musculature en place. De la terrasse de l'hôtel nous admirons le bas glacier
d'Arolla que nous côtoierons demain.
2 septembre Arolla - Prarayer alt. 2005 Dénivelée + 1365 m - 1375 m.
Départ d'Arolla à 8 h avec le soleil qui déjà efface la petite gelée blanche qui tapisse le sol. Le Mont Collon (3636 m) et son glacier à l'extrémité de la vallée naissante nous indiquent la direction à prendre. La route asphaltée, le long du torrent de la Borgne d'Arolla, se termine à un petit pont.Par le sentier caillouteux nous abordons un premier replat. Sur un éperon rocheux, la statue de la vierge veille sur la vallée. Pour monter à la bifurcation du Plan Bertol, une nouvelle série de lacets dominent la langue du bas glacier d'Arolla. Une barre rocheuse bien sécurisée nous hisse à la cote 2700 m. Sentier quasi plat le long du torrent tumultueux aux eaux chargées de sédiments qui lui donnent un aspect laiteux. Nous remontons la chaotique moraine latérale. Face au glacier, dos à la chaîne des Bouquetins, la pose casse-croûte est la bienvenue.
Le champ de neiges éternelles aux reflets bleutés, d'une lumière intense, scintille sous un ciel sans nuages. Univers cristallin, silencieux, troublé par une multitude de petits ruisseaux qui bruissent dans d'étroites rigoles à la surface du glacier. La partie plate du fleuve de glace est traversée en suivant les tripodes qui le jalonnent. Il nous faut enjamber quelques crevasses où s'engouffrent les eaux de fonte qui alimentent le torrent sous-glaciaire. Nous franchissons une abrupt moraine de fond déneigée, formée par de la roche broyée et réduite en boue, pour atteindre la partie haute du glacier. Nettement plus pentue, c'est encordés et cramponnés que cette traversée glaciaire s'achève. Entre l'Evêque (3716 m) à droite et la Vierge (3232 m) à gauche, le col Collon (3082 m) est franchi et le sol Italien foulé. Surplombant un petit lac, la traversée d'un névé suspendu est entreprise avec prudence. Les marques jaunes au sol étant repérées, nous entamons la descente abrupte d'une centaine de mètres. Nous passons sous le refuge Nacamuli par un sentier tracé parmi les blocs de roches et un long névé. Le refuge à l'architecture futuriste sur son contrefort semble prêt à l'envol. Passage d'une barre rocheuse sécurisée avant d'emprunter la longue descente de la Combe d'Oren pour rejoindre l'alpage de la Garda où nous longeons un bisse. Au détour du sentier, le lac artificiel de Place Moulin d'une couleur indéfinissable apparaît dans toute sa splendeur. La Grande Muraille et ses glaciers qui ferment la vallée à l'est sont d'une belle teinte ocre sous la lumière rasante du soleil qui lentement se couche sur la vallée valdotaine.Encore quelques foulées avant le repos bien mérité au refuge de Prarayer. Il est 19h quand à la satisfaction générale les pieds sont libérés de leurs étreintes et les souliers rangés dans les casiers prévus à cet effet.
Après un repas gargantuesque, Morphée nous prend dans ses bras.
3 septembre Prarayer - Perreres alt.1800 Dénivelée + 1285 m - 1435 m.
Sous un ciel dégagé nous quittons le refuge à 7h15 avec les encouragements de la patronne. Le torrent Buthier, un des nombreux affluents du lac, est traversé pour suivre sa rive gauche vers l'aval. Lentement nous quittons la Valpelline par le sentier en légère montée surplombant le lac d'un bleu intense dans la lumière du petit matin. La veste polaire, déjà, retrouve les profondeurs du sac. Une série de lacets à travers une forêt de mélèzes nous amènent dans l'alpage de Valcournière. La vue sur la combe d'Oren dans l'ombre et les sommets qui l'entourent, baignés de lumière, est splendide.Un moment de répit pour les mollets sur le sentier parallèle aux courbes de niveau en surplomb du torrent.
A l'endroit où le torrent de Valcournèra baigne le sentier, le balisage, sur une grosse pierre, indique de prendre la piste vers la gauche. Nous avons beau scruter le versant abrupt, la piste se perd dans la pierraille. Une succession de lacets soutenus et une première barre rocheuse est franchie. Passage sécurisé par des marches et des chaînes fixées dans la roche. Quelques lacets escarpés, une barre rocheuse, et nos pas crissent dans une série de zigzags parsemés de cailloux. En voyant un petit coin du lac de Place Moulin dans le fond de la vallée, on mesure bien la dénivelée effectuée. Rude montée d'un raidillon parmi des blocs instables d'une couleur rouille pour atteindre un replat. Un amas chaotique de blocs hétéroclites est traversé jusqu'au pied de la montée finale du col. Le sentier presque à pic est à peine tracé dans le pierrier mouvant qui, à chaque pas, roule sous les pieds. Le col de Valcournèra (3066 m) est franchi par Joseph, premier de cordée, qui m'attend à l'abri du vent. Montée physique avec quelques passages délicats. A l'arrivée d'André, notre serre file, son exclamation fuse : « Dur, mais paysage extraordinaire » .Nous prenons le temps d'admirer à l'horizon, dominant le Valtournenche, la chaîne du Mont Rose caressée par de légers nuages filandreux. Le lac de Mont Dragon et Grand Lac à proximité du refuge Pérruca et Vouillermoz font penser à deux morceaux de ciel égaré. Maître du ciel azur, un aigle, les ailes immobiles, tournoie sans efforts. Par une longue glissade il disparaît par-dessus la montagne, vers le nord. La descente débute par un passage abrupt sécurisé. La partie dans le pierrier est sans difficulté pour rejoindre le refuge fermé de Pérruca. Nous passons à côté du bivouac Manenti (2790 m) d'où la vue sur la vallée et le lac de Cignana est superbe. Avant de traverser le torrent de Tsignanaz, le sentier côtoie de petits lacs et de belles cascades. En bas de l'alpage face à une étable, nous empruntons le sentier qui part à gauche et monte à travers une belle prairie. Quelques coups de jarret et nous passons la fenêtre de Cignana (2441 m).
C'est dans une courbe du sentier vers Perreres que le Cervin nous fait son spectacle. Capricieuse, la haute pyramide se voile et se dévoile au gré des nuages tentaculaires. Charriée par des rafales de vent, la masse nuageuse heurte la base du géant, monte violemment son versant nord, encapuchonne le sommet avant de descendre lentement caresser le versant sud. Jeux d'ombre et de lumière sur cette mythique montagne haute de 4477 mètres, convoitée par les alpinistes du monde entier. Cervin, Matterhorn, Cervino, trois homonymes pour cet obélisque. Il faut se secouer pour renouer avec le poids du sac et reprendre le chemin. A l'approche de Perreres, nous traversons une forêt de mélèzes dans le versant pentu. A cause de la poussée de la neige, les conifères aux aiguilles caduques ont le tronc courbé à la basse.
Il nous reste à passer sur la rive gauche du torrent Marmore pour rejoindre notre point de chute.
4 septembre Perreres - St Niklaus alt.1114 Dénivelée + 1420 m - 520 m.
Lever à 5h30 pour prendre le bus de 7h. Réflexion de Joseph: « Je me lève plus tard quand je travaille ». Arrivée à Breuil aux premières lueurs du soleil. La lumière rosée de l'aurore illumine le Cervin de mille feux. Spectacle éphémère. Toutes les remontées mécaniques sont à l'arrêt depuis la veille. C'est à la force des mollets que nous prenons de la hauteur. Un sentier en sillons à travers une prairie nous achemine à Plan Maison. Là, le vent qui descend du col est glacial et cinglant. Emmitouflés, nous montons un large chemin parmi les tire-fesses inesthétiques l'été, mais bien utiles pour les sports d'hiver. A chaque ses goûts! La vue sur la face sud du Cervin est superbe. L'arête du Lion à gauche, la voie classique italienne, et celle de Furggen à droite, qui marquent la frontière, se découpent dans le ciel limpide d'un bleu profond. Des tourbillons chargés de poussières et de particules de roche nous clouent par moment sur place. A l'approche du col, des plaques de glaces ralentissent notre progression.
Un pied en Italie et l'autre en Suisse, au col Théodule (3317 m) point culminant de la randonnée, nous admirons un paysage unique. Le Cervin et la Grande Muraille, le Mont Rose et ses glaciers, tous les sommets à perte de vue sont de toute beauté sous le soleil. La récompense de l'effort est là. Une bonne soupe au refuge nous réchauffe. La gardienne nous conseille de mettre les crampons et de descendre le glacier jusque Trockener. L'étendue de glace étant bien dégagé, sans neige fraîche, il est inutile de s'encorder. S'il y a des crevasses elles seront bien visibles. Les trois kilomètres de descente en pente douce nous offrent de nouvelles perspectives sur la face est du Cervin. L'arête de Furggen à gauche et celle de Hornli à droite se rejoignent au sommet pour former un triangle quasi parfait au profil dentelé. Le Kleine Mattherhorn ''Petit Cervin'' (3883 m) accueille inlassablement la cabine montant de Trockener. Le bas du glacier est zébré par de nombreux petits ruisseaux, affluents naissants du Rhône.
C'est par le téléphérique bondé que nous rejoignons Zermatt. Une dénivelée de 1250 mètres qui ne nous aura pas coûté d'efforts. En plus nous serons allégés de 31CHF (20€). Nous traversons Zermatt avec ses ruelles sans voitures et ses façades fleuries. Que dire de la face nord du Matterhorn des milliers de fois photographiées! Matterhorn en allemand signifie ''la corne de la prairie''. Vue de Zermatt, la pyramide de roches parsemées de plaques de neige fait effectivement penser à une excroissance posée là, immobile dans les prairies verdoyantes.
C'est en train que
nous rejoignons St Niklaus et l'hôtel Edelweiss dans la vallée du
Mattertal.
5 septembre St.Niklaus - Turtmannhütte alt.2519 Dénivelée + 1430 m - 855 m.
Nous quittons la vallée par le petit téléphérique suspendu à de minces câbles aériens soutenus par de frêles pylônes. La petite bulle rouge nous dépose à Jungu (1968 m) avec Joseph enfin tranquillisé. St.Niklaus et Grächen sur sa terrasse ensoleillée semblent déjà bien loin. A l'ombre de vieux mélèzes, un beau sentier bordé d'un mur de soutènement en pierres sèches d'un autre âge nous amène à une bifurcation. Notre chemin monte l'adret à travers une prairie couverte d'airelles aux baies rouges. Au sud le Weisshorn (4506 m) aux neiges éternelles d'une blancheur immaculée domine la vallée. Dans un léger voile atmosphérique les 4000 de Saas Fée sont bien visibles sur la rive droite de la vallée. Un passage horizontal sur de grandes dalles, une courbe vers l'ouest, et nous tutoyons le vide sur une étroite piste en corniche. En suivant les cairns à travers un champ de roches erratiques (rêve de tout Maître carrier) traversé avec prudence, la base du col est atteinte.Une montée facile mais interminable dans le pierrier pour atteindre Augstborpass (2894 m), et une halte s'impose.Nous abandonnons la vallée du Matterltal pour descendre le flanc est de la vallée de Turtmann.
Un court pierrier avant de fouler le pâturage d'été aux herbes rases jaunies en cette fin de saison. Le col de la Forcletta, qui nous attend demain est bien dessiné sur le versant ouest. Nous bifurquons à la cote 2400 pour rejoindre la cabane de Turtmann. Le balisage indique de traverser l'alpage et nous recherchons les cairns pour rejoindre le sentier qui surplombe le torrent.Vers le nord, superbe vue de la vallée encaissée couverte d'une forêt de mélèzes parsemée d'alpages. L'ouverture sur la vallée du Rhône est bien visible et le versant sud des sommités Bernoise barre l'horizon. Magnifique parcours à travers la prairie recouverte de genévriers nains, de callunes qui apportent une touche de couleur. De si de là, quelques jeunes mélèzes. L'extrémité de la vallée cadenassée par le glacier de Turtmann et son lac apparaissent au gré de notre approche. Les muscles endoloris par la longue descente font la grimasse en apercevant le refuge de Trutmannhütte, terme de notre étape, perché là-haut, sur le contrefort à 2520 mètres. Les mollets et le souffle retrouvent le rythme, le raidillon de 250 mètres est franchi, et, à portée de main, un panorama grandiose: le Bishorn sous un éclairage rasant.A notre entrée au refuge, nous sommes étourdis par le brouhaha d'une salle comble de randonneurs impatients de se sustenter.
Malgré l'étroitesse
du dortoir et des paillasses, les ronflements et les bruits incongrus, la nuit
fut pour moi des plus réparatrices. Par contre, pour certains ...
6 septembre Trutmannhütte - Zinal Dénivelée + 825 m - 1665 m.
Déjeuner à 7h et descente au lac de Turtmann par le raidillon monté la veille. La surface d'une eau bleutée parsemée de reflets ocres, que nous offre le soleil qui colore les sommets environnants, est ridée par une légère brise. Entre le glacier et le lac, des engins de chantier en pleine activité déblaient les alluvions du petit lac de décantation. Le long sentier en corniche, qui domine quelques à-pics, est suffisamment large pour poser les pied, et nous acheminer à l'alpage de Blüomatt. Pour éviter une longue courbe, nous grimpons la prairie bossuée et rejoignons le beau chemin, pas certains d'avoir gagné en temps ni en efforts!. À la cote 2480 le long d'une vacherie et d'une dizaine de petits chalets perdus dans la montagne, nous savourons la vue exceptionnelle sur le Bishorn et ses glaciers. Gentiment, le sentier à travers l'alpage où subsistent des plaques de givre nous amène au pieds de l'ultime pente à gravir. Raidillon facile pour nos mollets devenus insensibles.
Du sommet du col de la Forcletta (2874 m), nous prenons le temps d'admirer les deux vallées. Baigné par la Gougre affluant de la Navisence, Grimentz entouré de mélèzes se dore au soleil. Descente du pierrier sommital du col et de l'alpage Nava, jusqu'à la jonction du sentier venant de l'hôtel Weisshorn et de Meidpass. Direction sud. Nous sommes sur le final de la course Sierre-Zinal, 31 km. 2000m. de dénivelée, parcourue en 2007 en 2h 41'44'' par le Français J-C Dupont. Longue descente de la belle prairie où sur les rochers en contre bas, se prélassent des marmottes. Au détour d'un bosquet de mélèzes et quelques petits pins cembrot, la Couronne Impériale, dans toute sa splendeur, nous saute aux yeux. Le Weisshorn, le Zinalhorn, l'Obergabelhorn, la Dent Blanche avec le sommet du Cervin qui telle une voile émerge de l'océan de glace. Paysage de pureté que ces cinq sommets culminant à plus de 4000 mètres qui dominent la vallée de Zinal. A travers le mayen de Barneuza avec ses quelques mazots en bois brûlé noircis par le soleil, et la forêt de mélèzes, nous rejoignons notre point de départ.
Tradition oblige,
une bonne bière, une bonne douche et une bonne
fondue au génépi pour mettre un terme à cette superbe randonnée.
Il nous reste à remonter vers le nord, retrouver nos épouses, et classer nos souvenirs dans l'album de la vie.
Nous avons eu la chance de parcourir la montagne sous un ciel clément. Prudence par mauvais temps.En cas de pluie ou de neige, certains endroits doivent être parcourus avec précaution, les risques de glissades étant réels.
Pour traverser les glaciers en début de saison ou de neige, la corde et les crampons sont nécessaires car les crevasses sont bien présentes. Le balisage au sol, rare à certains endroits, est suffisant dans l'ensemble. Vu la longueur de certaines étapes, randonnée très physique, mais accessible à tous les bons marcheurs.
Cartographie : Tour du Cervin 1:50 000 éditée par Valrando , rue pré-fleuri,6 CH-1951 Sion.
Tel: +41(0)27.327.35.80
E-mail:admin@valrando/ch
A lire: COLONEL, Mario, Le Tour du Cervin. La plus belle randonnée des Alpes, Editions Arthaud.
Texte de Raymond Klein.